2011 : Le paradoxe Libellud

Quand je pense à Libellud, je pense avant tout à Régis Bonnessé, à Hexagames et Marchands d'Empire, à cette période ou j'ai rencontré les personnes qui aujourd'hui encore, me sont chères.

Le 25 Janvier 2011, je reçois ce message que d'autres auteurs ont du recevoir :

"Je suis Paul Neveur, je travaille pour Libellud comme tu as pu peut-être déjà le constater.
Juste un petit message pour t'informer que Libellud est à la recherche de propositions de jeux pour l'année 2012 à venir.
Si tu as des prototypes ou si tu désires plus de renseignements, n'hésite pas à me contacter."

En réponse, nous proposons Lutins Malins et les premiers retours sont très riches. Si l'équipe de Libellud apprécie globalement le fonctionnement du jeu, les limites du mécanisme un peu répétitif et la question de la rejouabilité se pose. Les pistes d'améliorations sont pertinentes. Arnaud Urbon et moi décidons alors de repenser totalement le mécanisme pour répondre favorablement aux remarques.
La refonte est sévère car nous abandonnons les cartes (et les jolies illustrations d'olivier) pour un système de menhirs à retourner. Les trois tours de jeu répétitifs sont abandonnés pour un seul tour enrichi. Très motivé par ce challenge, nous sommes persuadés d'avoir répondu à la demande pertinente de l'éditeur.

Le 25 janvier 2012 (Oui, oui, pile le même jour), alors que nous sommes convaincus de l'efficacité du nouveau mécanisme, nous recevons un dernier message de Paul Neveur pour nous annoncer l'abandon du projet d'édition. Les arguments sont clairs mais cette fois-ci, nous ne les comprenons pas.

Je crois que c'est à ce moment que l'hémisphère "Edition" du cerveau d'Arnaud Urbon commence à s'agiter.



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