2005 : Chasseurs d'arc-en-ciel

Réfléchir tout seul sur un jeu est vite lassant, les idées ont besoin d'être partagées, confrontées. Une mauvaise idée permet souvent à sa gentille soeur d'émerger.

En 2005, mon plus proche contact pour parler jeu est Emmanuel Bouley : Kahouet puisque c'est aussi mon époque TricTrac addict et que tout le monde s'appelle par son pseudo... Kahouet l'illustrateur et Boule de cristal le troll décident donc de collaborer.

Très rapidement, nous envisageons une course au chaudron. Chaque joueur incarne un petit peuple  : Lutins, farfadets, korrigans ou gnomes dont chaque personnage possède ses propres caractéristiques. Parmi les multitudes de cartes que compte ce jeu, on trouve une série d'objets plus ou moins avantageux comme un tromblon à nuage pour modifier le temps et d'autres franchement pénalisants comme les semelles de plomb pour ralentir la course. Les compagnons sont déjà de la partie : la grenouille, la taupe, le mulot, le lièvre, l'écureuil et le roitelet cohabitent avec la tortue d'eau, la pie, la musaraigne ou le grillon. La croute de fromage permet d'attirer les rongeurs alors que la pie ne peut résister à la boite à brillants. Sortir le prince charmant, c'est s'assurer l'aide de la grenouille et la belette fait fuir tout le monde.

Côté règles, le tour de jeu est en place, d'abord on se prépare et quand l'arc-en-ciel apparait à l'aide de pions piochés dans un sac, tout le monde se précipite vers le chaudron.

Une crise de mégalomanie nous fait ajouter les extensions du jeu : Le sombre royaume pour jouer le petit peuple des gobelins, les sombres compagnons que sont le corbeau ou la fouine et quelques objets douteux comme la potion du pleutre. Mais aussi le grand peuple des trolls et compte de fées pour joindre l'agréable à l'utile.

       

Au final, convaincus et confiants, nous inscrivons le jeu au concours de créateurs de jeux de Boulogne Billancourt, nous franchissons la première étape mais échouons durant la phase de tests.
Fin de l'histoire.

Crayonné de la boite